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#54 QE - Sur le manque de campagne nationale de prévention aux risques encourus par l’AVC

Madame Alexandra Borchio Fontimp interpelle Monsieur le Ministre de la Santé et de la Prévention sur le manque d’une réelle campagne nationale de sensibilisation quant aux dangers et risques provoqués lors de la survenance d’un Accident Vasculaire Cérébrale (AVC).


La Fondation pour la recherche sur les AVC indique que 1 000 enfants et nourrissons sont victimes chaque année d’un AVC. Elle constate que la méconnaissance de cette pathologie de l'enfant entraîne un retard de diagnostic ainsi qu’une mauvaise prise en charge, causant de facto des séquelles souvent invalidantes.


Touchant une personne toutes les quatre minutes en France, l’AVC est la première cause nationale de handicap acquis chez l’adulte. En effet, ce sont 500 000 personnes qui vivent encore aujourd’hui avec des séquelles graves.


Les projections sont plus qu’alarmantes.

D’ici 2035, le nombre de décès dû à un AVC augmentera de 45% tandis que le nombre de survivants subissant des séquelles à long terme augmentera d’environ un quart.


En outre, on estime qu’entre 2015 et 2035, le nombre total d’AVC au sein de l’Union européenne devrait augmenter de 34%, passant de 613 148 cas en 2015 à 819 771 cas en 2035 comme l’illustre le plan d’action pour l’AVC pour l’Europe 2018 / 2030.

Ainsi et selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, ce sont 150 000 personnes qui chaque année sont victimes d’un AVC, dont 110 000 sont hospitalisées et 30 000 en décèdent.


Alertée sur cet enjeu de santé publique par de nombreux professionnels de santé et familles de victimes, il apparait désormais impératif que des actions fortes et concrètes soient menées afin de freiner ce fléau.


Alors que la dépense annuelle totale relative à la prise en charge d’un AVC financée par la collectivité s’élève à 8,6 milliards d’euros, les associations, les réseaux sociaux et les réseaux d’aidants sont devenus progressivement les principaux acteurs agissant pour la prévention.

Le Gouvernement français, lui, n’a pas mis en place de programme national massif de prévention et de prise en charge des AVC à destination du grand public.


Il est donc essentiel que les pouvoirs publics et les acteurs de santé publique réfléchissent de concert à faire émerger des moyens concrets et efficaces afin de sensibiliser tous les Français, mais surtout les personnes les plus à risque.

Un renforcement de la communication locale, une collaboration étroite avec les Agence Régionale de Santé, les associations, des partenariats avec des médias ou encore des créateurs de contenus sur les réseaux sociaux pourraient être des pistes pertinentes à explorer et ainsi accroitre la portée de la campagne.


Elle souhaite ainsi connaitre les prochaines mesures prévues par le gouvernement afin d’améliorer l’efficacité des campagnes de sensibilisation sur la prise en charge de l’AVC chez les mineurs et ainsi mieux prévenir la survenance de tels drames.


ALEXANDRA BORCHIO FONTIMP

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