Courrier envoyé le 25 février à Monsieur Alain Griset, Ministre chargé des PME
Par courrier, je souhaite être la porte-voix de Monsieur Eric Ramos qui a racheté l’Hôtel de la Mer à Golfe-Juan au mois de février 2020 et qui se retrouve complètement seul. Au mieux nous pouvons parler d’injustice, au pire d’oubli de l’Etat. Je souhaite attirer votre attention sur le fait que votre Gouvernement, bien évidement sans compter les efforts mis en place pour essayer de garder la tête à la surface dans ce contexte particulier, a laissé bon nombre d’entreprises du tourisme sans véritable accompagnement. Ainsi, Monsieur Ramos vous a saisi par courrier le 11 février dernier, afin de vous alerter sur la situation très préoccupante dans laquelle il se trouvait, n’étant malheureusement pas un cas isolé.
Mon collègue député, Éric Pauget vous a également adressé un courrier dès le 29 décembre dernier, afin de mettre en lumière le problème de l’exclusion du régime d’indemnisation financière de l’Etat des dirigeants qui n’ont malheureusement pas pu reprendre une activité dans l’année 2020.
Il vous soumettait l’idée d’augmenter les seuils d’emprunts des PGE à 36 fois le montant de la masse salariale au lieu de 24 afin de faciliter la relance de leur activité. Une proposition à laquelle je souscris totalement et que je permets de vous re-préciser dans ce courrier. Le secteur du Tourisme agonise ! L’aide de l’Etat doit être à la hauteur.
Autre problématique, qui est loin d’être négligeable, concernant l’activité touristique de notre Département : l’absence totale des touristes. Ce qui signifie qu’il faudra attendre des années pour retrouver une activité « normale ». Comment feront ces entreprises pour survivre sans trésorerie pendant cette transition ?
Je connais votre attachement aux petites entreprises et aux emplois qui en découlent. Je ne peux que reconnaitre la bienveillance dont votre Ministère fait preuve pour essayer de trouver des solutions. Mais elles ne sont pas suffisantes. Nous, élus de terrain, devons en permanence accompagner, rassurer, trouver des solutions, afin de redonner un petit espoir à nos entreprises qui se sentent totalement abandonnées.
Monsieur Ramos, et tout le secteur de l’hôtellerie, attendent une réponse concrète de votre part. Vous ne pouvez pas ne pas entendre les appels au secours de toute une profession. Je suis à votre disposition pour échanger sur le sujet.
Comments